Le 14 avril 2022, Boris Johnson, alors Premier Ministre du Royaume-Uni, a annoncé avoir signé un accord de partenariat avec le Rwanda, afin de renvoyer vers ce pays les demandeurs d’asile arrivant sur le territoire britannique. Le 6 juillet 2024, Keir Starmer, nouveau Premier Ministre travailliste, annonce l’annulation d’une politique «morte et enterrée».
Entre ces deux moments-clés, la politique britannique d’externalisation de l’asile va livrer une illustration saisissante de l’opposition pouvant exister entre droit international et politiques migratoires, soulignant les limites du Droit et questionnant notre approche de la migration. Retour sur une chronique politico-juridique révélatrice des tensions contemporaines éprouvées par le droit de la migration.