_

-

-

Liste de diffusion

Entrez votre adresse courriel pour
vous abonner à notre liste de diffusion

École d'automne sur l'Union européenne 2020

Samedi 24 Octobre 2020 - Vendredi 30 Octobre 2020

9ème École d'automne sur l'Union européenne

- Face à la crise de la COVID-19, repenser le multilatéralisme -

Du 24 au 30 octobre 2020

En ligne 

Description : 

Sommes-nous confrontés ou non à la fin du multilatéralisme ? C'est la grande question qui occupe et préoccupe les experts du monde entier, tout particulièrement depuis l’éclosion de la crise sanitaire due à la Covid-19. Les difficiles voire impossibles réactions internationales face à la pandémie de Covid-19, qui a imposé au monde un confinement jamais vu, ont suscité bon nombre de critiques à l’égard des institutions multilatérales. Plusieurs écrits y ont vu la fin du multilatéralisme ou tout au moins une véritable nécessité de repenser ce dernier pour le futur. En effet, alors que la raison d’être des institutions ou forums multilatéraux est généralement une gestion ou réaction coordonnée des États face à des problématiques internationales, le repli des États sur eux-mêmes durant les premières semaines de cette crise sanitaire s’est traduit par une paralysie quasi-totale de ces institutions. .
L’Union européenne est et sera doublement touchée par toute remise en cause du multilatéralisme comme cadre de gestion des relations internationales. D’une part, elle est en elle-même un exercice extrêmement poussé de multilatéralisme, puisque 27 états y exercent collectivement un grand nombre de leurs compétences et coordonnent, si besoin est, l’exercice de celles qu’ils ont conservées ou exercent en partage. D’autre part, tout comme le Canada, l’Union européenne et ses États membres promeuvent le multilatéralisme sur la scène internationale, et sont, à ce titre, attentifs au retour de l’unilatéralisme et du protectionnisme. Dès lors, le devenir du multilatéralisme, les conséquences de cette crise sanitaire sans précédent sur la scène internationale, sont un défi particulier pour l’UE. Il s’agit d’un défi pour les relations qu’elle entretient avec ses partenaires internationaux pour gérer des enjeux qui transcendent de plus en plus les frontières, cette crise sanitaire en étant un, mais également un défi dans son fonctionnement propre et plus généralement pour le devenir du processus d’intégration européenne.
Bien évidemment, loin d’en être la cause, cette crise du Covid-19 est en fait le révélateur d’un mal-être profond que traverse le multilatéralisme depuis plusieurs années, l’idéal de coopération et de paix qu’il incarnait dans le monde d’après Seconde Guerre mondiale semblant peu à peu s’être délité. Le multilatéralisme se heurte aujourd’hui à deux obstacles : l’unilatéralisme de certains États, notamment des États-Unis, et une crise touchant les valeurs mêmes sur lesquelles reposent les relations multilatérales, alimentée par les populismes, qui semblent y trouver un terreau fertile.

Les États-Unis s’engagent depuis plusieurs années sur la voie de l’unilatéralisme, que résume à l’extrême le slogan de campagne de l’administration actuelle : America first. Dans le même temps, la Chine, quant à elle, tente d’élargir sa zone d’influence (notamment par sa Nouvelle route de la soie) et d’affirmer son rôle dans le multilatéralisme, tout en tentant d’y importer ses propres valeurs. Face à cette nouvelle configuration de la scène internationale, l’Union européenne et le Canada cherchent quant à eux à se positionner de façon à assurer la pérennité d’un multilatéralisme, qu’ils prônent, et la vision qu’ils ont de celui-ci. Ainsi la crise du Covid-19 ne peut à elle seule, du moins à très court terme, bouleverser l'équilibre mondial. Il est cependant tout aussi clair que cette pandémie agit comme un catalyseur, accélérant les transformations déjà en cours. Tel que l’affirme le Haut représentant pour la politique extérieure et la politique de sécurité commune de l’UE, Joseph Borrel « le monde d’après est déjà là ».
Cette crise nous invite non seulement à nous interroger sur les défis et menaces qui pèsent sur le multilatéralisme, mais également à repenser les fondements et modes opératoires sur lesquels il repose, alors qu’il semble le seul à même d’affronter les enjeux globaux contemporains et futurs auxquels nous sommes confrontés (sanitaires, humanitaires, climatiques, migratoires, sécuritaires, économiques...). Tel sera l’objet de cette neuvième édition de l’École d’automne sur l’Union européenne, intitulée « Face à la crise sanitaire, repenser le multilatéralisme », organisée par la Chaire Jean Monnet en intégration européenne de l’Université Laval.
Devant une telle situation, la campagne américaine et son résultat sont un enjeu essentiel à prendre en compte dans toute réflexion sur le multilatéralisme et pour toute appréhension des relations internationales futures. En effet, depuis quelques décennies, les administrations américaines successives ont fait montre d’une grande méfiance voire défiance à l’égard de différents forums internationaux dont ils jugeaient qu’ils ne leur permettaient pas de protéger leurs intérêts. Ainsi, d’initiateur et de chef de file du multilatéralisme depuis l’entre-deux guerres, les États-Unis semblent se distancier de celui-ci, allant parfois jusqu’à délaisser leur rôle de « leader international ». Cette campagne américaine marquera-t-elle une rupture sur la question, considérant les positions des deux candidats ? Cette interrogation est fondamentale pour le devenir du multilatéralisme, pour la structuration des relations internationales futures, et notamment pour les relations entre le Canada, les États- Unis et l’Union européenne. C’est ce qu’entend analyser le Colloque international - Les Ateliers Schuman qui conclut cette neuvième école d’automne sur l’Union européenne, et dont le titre, est « Face à la crise de la Covid-19, repenser le multilatéralisme à l’heure des élections américaines ».

Ce sera l’occasion de faire un point sur l’éloignement des États-Unis du multilatéralisme alors qu’un ensemble d’enjeux et acteurs internationaux, au premier rang desquels l’Union européenne et le Canada plaident pour l’inverse. Ceci conduira à examiner les impacts de la campagne présidentielle américaine sur la future politique étrangère des États-Unis et le devenir du multilatéralisme.
Cette École d’automne et le Colloque Les Ateliers Schuman seront organisés par la Chaire Jean Monnet et le Cercle Europe en collaboration avec le Centre de Recherche et de Documentation Européennes et Internationales de l’Université de Bordeaux, contribuera à développer le réseau de la plateforme LaBoÉTIE (Laval, Bordeaux pour les études transnationales, internationales et européennes) qui réunit les enseignants-chercheurs des deux institutions des deux côtés de l’Atlantique. En raison de la thématique de cette année, sera également associé le Centre d’études pluridisciplinaires en commerce et en investissement de l’École supérieure d’études internationales de l’Université Laval (CEPCI).
Considérant le contexte sanitaire particulier, cette école d’automne 2020 sera à distance (synchrone, via la plateforme Zoom), le format traditionnel de ces activités ayant été largement adapté pour permettre une transition numérique harmonieuse. Plus d’une trentaine d’experts internationaux et du Canada seront invités à partager leurs analyses, afin de faire état du multilatéralisme et de solutions qui peuvent être envisagées pour faire évoluer celui-ci compte tenu des contextes diplomatique, stratégique, sécuritaire, économique et humain contemporains. Ceci sera donc appréhendé du point de vue du fonctionnement de l’UE et des perspectives d’évolution du processus d’intégration européenne, mais également dans les relations de l’UE avec le reste du monde.

Réunions d'information : 

La Chaire Jean Monnet organise deux réunions d'information avec description complète de l'activité où vous pourrez poser toutes vos questions. 

Inscription : 

Cette formation du 24 octobre au 30 octobre 2020, dispensée par pas moins d’une vingtaine d’experts internationaux et conduisant à une attestation d’inscription, est ouverte à tous, sans exigence préalable ou pré-requis après inscription (formulaires ci-dessous).

La date limite pour les inscriptions est le 23 octobre 2020.

Obtention des crédits : 


Moyennant le paiement de droits de scolarité auprès du registraire et une évaluation, les participants à l'École ont la possibilité de se voir créditer la formation dans leur cheminement :


• pour les étudiants du baccalauréat en droit, dans le cadre du cours DRT-2654 Sujets spéciaux en droit I (3 crédits). Remplissez le formulaire d'inscription et la Direction des programmes de 1er cycle communiquera avec vous par courriel. Exceptionnellement, seulement 30 crédits en droit sont exigés pour que vous puissiez vous inscrire à l'un de ces cours. Les frais habituels rattachés aux crédits de cours vous seront facturés sur votre facture des droits de scolarité émise par l'Université Laval pour votre session d'automne 2020. Vous devrez également réussir une évaluation à la fin de la formation ;


• pour les étudiants du BIAPRI et des autres programmes de baccalauréat, dans le cadre du cours DRT-2654 Sujets spéciaux en droit I (3 crédits). Remplissez le formulaire d'inscription et la Direction des programmes de 1er cycle communiquera avec vous par courriel après évaluation de votre demande. Aucun pré-requis n’est exigé. Les frais habituels rattachés aux crédits de cours vous seront facturés sur votre facture des droits de scolarité émise par l'Université Laval pour votre session d'automne 2020. Vous devrez également réussir une évaluation à la fin de la formation ;


• pour les étudiants aux cycles supérieurs dans le cadre du cours DRT-7016 Sujets spéciaux I (3 crédits). Remplissez le formulaire d'inscription. Les frais habituels rattachés aux crédits de cours vous seront facturés sur votre facture des droits de scolarité émise par l'Université Laval pour votre session d'automne 2020. Vous devrez également réussir une évaluation à la fin de la formation.

Tarifs (frais de participation) : 

→ FORMULAIRES D'INSCRIPTION ← 

(SERVEUR DE PAIEMENT EN LIGNE)

NB Covid-19 : en raison de la crise de la Covid-19, et des conditions difficiles et particulières dans lesquelles elle place les étudiants, il a été décidé qu’à titre exceptionnel, et pour cette seule édition 2020 de l’école d’automne, les étudiants qui s’inscriront aux cours DRT-2654 ou DRT-7016 seront exonérés du paiement des frais de participation. Ils devront néanmoins dument compléter le formulaire d’inscription à l’École indiqués ci-dessus à la section Obtention des crédits.


• Tarif étudiant (non inscrit aux crédits) jusqu’au 5 octobre 2020 : 100$


• Tarif étudiant (non inscrit aux crédits) après le 5 octobre 2020 : 150$


• Tarif intermédiaire (membres d’ONG, retraités, journalistes, professeurs, travailleurs autonomes) : 300$ pour l’ensemble de la semaine


• Tarif régulier (gouvernement, corporations, cabinets d’avocats, etc.) : 600$ pour l’ensemble de la semaine


• Tarif régulier journée complète : 150$


• Colloque - Ateliers Schuman : Gratuit (L'incription à l'École d'automne comprend déjà l'inscription aux Ateliers Schuman)

Formation continue :

Les avocats et les notaires présents recevront une attestation de participation.
Si vous êtes un avocat, vous pourrez ajouter cette attestation à votre dossier de formation. Il est de votre responsabilité de vous assurer que cette activité est admissible selon les critères prévus au Règlement sur la formation continue obligatoire des avocats.

Notes importantes :

Les participants qui désirent se faire créditer la formation dans leur programme d'étude, via le cours DRT-7016 pour les cycles supérieurs ou DRT-2654 pour le premier cycle devront payer leurs droits de scolarité réguliers. Les droits de scolarité vous seront facturés par le Service des finances de l’Université Laval. Il est de la responsabilité de l'étudiant de s'assurer auprès de la direction de son programme que le cours lui sera reconnu comme un cours contributoire.

Politique d'annulation : 

Cette section contient les règles encadrant l’annulation d’une participation à l’École d'automne et prévaut sur la politique de la Faculté de droit.

  • Date limite d'inscription : 23 octobre 2020

Dans le cas où une personne souhaiterait annuler son inscription elle doit en informer par courriel Madame Mary-Michèle Pelletier :
formationcontinue@fd.ulaval.ca


Pour les étudiants inscrits au cours DRT-2654 ou DRT-7016 :
 

  • Date limite d’abandon SANS échec et AVEC remboursement des droits de scolarité : 25 octobre 2020, 23h59
     
  • Date limite d’abandon SANS échec et SANS remboursement des droits de scolarité : 28 octobre 2020, 23h59

 

Pour les personnes inscrites à l'École d'automne sans crédits : 


Le moment où est notifié le désir d’une personne d’annuler sa participation à l’École d’automne détermine les règles applicables.

Dans ce cas, les règles suivantes sont applicables concernant le remboursement des frais de participation :
 

  • En tout temps : pénalité de 10 $ couvrant les frais administratifs.
     
  • Annulation moins de 10 jours ouvrables avant l’École d’automne : pénalité de 20 %.
     
  • Annulation moins de 5 jours ouvrables avant l’École d’automne : pénalité de 50 %.
     
  • Annulation 48 heures avant l’École d’automne et par la suite : pénalité de 100 % des frais de participation applicables.

Informations pratiques : 

L’École d’automne se déroulera en ligne sur la plateforme Zoom.

Les personnes inscrites recevront toutes les informations nécessaires pour se connecter peu avant le début de l’École.

Le site internet de l’École sera accessible quelques jours avant le début des activités.

Documents à consulter :

Conférences vidéos :